Lettre à envoyer aux élus de la CASC...en urgence...

Madame la conseillère………………………..

Monsieur le conseiller…………………………

Il me semble que vous, élus, avez tendance à oublier que vous représentez individuellement un quota de voix, en effet, chacun d’entre vous apporte avec lui les voix de sa famille, de ses amis, de ses voisins et des anonymes qui ont du respect et de l’estime pour vous. Vous êtes responsables de ces voix, vous en êtes le porte- parole au sein du conseil, vous devez vous en souvenir.

Le maire n’est rien sans ses conseillers municipaux, ce n’est pas cette unique personne qui draine toutes les voix, c’est le groupe de citoyens qui s’engagent avec lui qui permet son élection.

Un maire qui se respecte doit être à l’écoute de ses conseillers et de sa population, tenir compte de leurs demandes, de leurs refus, de leurs craintes. Il est le garant du bien- être de tous et de la sécurité de sa commune… Cela vaut aussi pour le président de la Casc.

C’est une lourde tâche, une rude mission pour qui veut bien faire et faire le bien.

Hélas, trop souvent pouvoir et argent rendent sourd et aveuglent les élus.

Prenez un dictionnaire mesdames et messieurs les élus et cherchez- y la définition d’un mot magnifique : DEMOCRATIE. En attendant je vous en rappelle l’étymologie : du grec « démos » = peuple et « kratos » = pouvoir.

Si vous avez bien suivi mon raisonnement, vous comprendrez le rôle qui vous incombe et le poids que vous avez dans la balance électorale.

Soyez honnêtes et surtout courageux, prenez vos décisions en votre âme et conscience, ne vous laissez pas mener, entraîner, ne vous égarez pas. Défier un maire, ou un président de la CASC, coûte parfois très cher, on peut y perdre, entre autres, son fauteuil de conseiller mais après qu’est- ce qu’on est fier du devoir accompli, qu’est-ce qu’on se sent bien de ne pas avoir été un mouton de Panurge ! C’est si bon d’être libre de ses choix et responsable de ses actes !

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